La passion du vélo !
Je pratique le vélo depuis petit, je tournais sans cesse autour de la maison familiale en Charente avec un petit vélo blanc donné à mes parents. Un peu plus grand, j'empruntais les mini-vélos de mes soeurs ou roulais avec un chassis de mobylette bleue sans moteur.
A mon entrée au collège, le vélo est devenu mon principal moyen de locomotion par tous temps. La semaine pour aller à l'école, le week-end pour aller chez les potes.
Vers 16/17 ans, je commence à m'entraîner un peu sur route avec le frère de ma copine qui fait du triathlon.
Au début des années 90, l'arrivée du VTT en France provoque chez moi un véritable déclic : enfin un vélo permettant de rouler sur les petites routes accidentées et les chemins autour ma campagne natale. Un vent de liberté souffle alors dans ma tête. Je revends mon vélo route pour financer une partie de l'achat de mon premier VTT.
Même si je n'ai jamais fait de compétition, je n'ai eu de cesse de pratiquer régulièrement le vélo sous toutes ses formes : route, VTT, balade ; à la fois pour une question de maintien en forme, de dépassement de soi, aussi comme un exutoire durant une période professionnelle, mais surtout parce que j'adore ça.
En 2015, le gravel a débarqué en France et j'ai de suite adoré et pratiqué. J'y retrouve l'esprit de liberté découvert au début du VTT.
Aujourd'hui, j'ai un peu délaissé la route (trop de circulation automobile, routes en mauvais état), je vais au travail à vélo presque tous les jours, je fais de plus en plus de gravel et un encore peu de VTT (mais de moins en moins engagé, je préfère les montées : c'est pour cela que mon magasin s'appelle D+ : abréviation de dénivelé positif).
La passion de la mécanique
Durant mon enfance, j'adorai jouer avec les boîtes de "MECCANO" qu'on m'avait offertes ou tous jouets qui consistaient à réaliser des montages, de la création.
Au collège, c'est un ami qui bricolait déjà tout plein de choses pour son âge (mécanique ou électronique) qui va m'y donner goût. Très vite, les travaux manuels me passionnent : créer, réparer, arranger...
Sortie de 3ème, me voici parti pour un cursus de trois ans à La Rochelle de préparation au Brevet de Technicien Automobile. La formation est assez complète, elle comprend des cours théoriques, de la pratique, beaucoup d'heures de technologie, maths, dessins industriels, mécanique appliquée... Je m'accroche, ça me plait, j'apprends plein de choses, je commence à pouvoir entretenir les voitures de la famille. Après obtention de mon diplôme, je souhaite poursuivre vers un Brevet de Technicien Supérieur.
C'est au Lycée Claveille de Périgueux que je fais faire mon BTS Exploitation des Véhicules à Moteur. C'est reparti pour deux années très intensives durant lesquels on approfondi toutes nos connaissances en mécaniques, résistance des matériaux, électroniques mais aussi de la gestion, de la comptabilité... Diplôme en poche, je m'inscris à une formation post-BTS de préparation au métier d'Expert en Automobile qui ouvre à Niort.
S'en suit deux années d'exercice en tant qu'expert stagiaire dans un cabinet d'expertise automobile à La Rochelle (procédure normale pour pouvoir se présenter à l'examen) j'obtiens mon titre d'Expert en Automobile.
Après 17 années passées dans le domaine de l'expertise (quinze à La Rochelle et deux ans et demi à Perpignan), m'être formé et spécialisé dans les domaines de la Responsabilité Civile Professionnelle de réparateurs, la Protection Juridique des assurés, l'assistance à Expert Judiciaire, je n'ai plus le goût du métier. La société et le métier ont évolué : nos conclusions techniques sont sans cesse remises en cause, les pressions des Assurés, des Assureurs, des Réparateurs deviennent insupportables, sans compter la hiérarchie qui vous bombarde de statistiques et d'objectifs à atteindre. Nous ne sommes plus que des "objets comptables" comme dans beaucoup de domaines, nos valeurs de techniciens ne sont plus reconnues poussant certains à enfreindre le code de déontologie professionnelle.
Proche du burn out, je plaque tout en peu de temps. J'ai déjà dans l'idée depuis quelques années de faire de ma passion du vélo mon métier.
Etant de nature têtu et même si Pôle Emploi me met des bâtons dans les roues pour ma réinsertion professionnelle, je vais aller au bout en m'inscrivant et me payant moi-même ma formation diplômante de technicien/vendeur en produits sport option Maintenance Cycle. J'en termine major de ma promo quelques jours seulement après l'anniversaire de mes quarante ans.
C'est donc en janvier 2011 que débute ma carrière professionnelle dans la réparation et la vente de vélos, aux Cycles des Albères à Laroque que je viens de reprendre suite au départ en retraite du gérant. Je vais y rester 3 ans. Mais je m'aperçois que le travail y est trop saisonnier (essentiellement l'été avec les touristes), le loyer est très élevé, j'habite assez loin et ça me génère beaucoup de frais. Je cherche donc à me relocaliser près de chez moi, à récupérer des clients le long de la Têt afin de leur éviter d'aller sur Perpignan.
En février 2014, j'ouvre donc D+BIKE à Le Soler
J'aime
- apporter le plus grand soin à mes interventions
- mettre mes compétences techniques au service de mes clients
- conseiller mes clients aussi bien sur le plan technique que de la pratique
- immobiliser le moins longtemps possible les vélos confiés
Je ne supporte pas
- qu'on me confie des vélos trop sales, il s'agit pour moi d'un manque de respect de mon travail, j'ai créé un atelier de "réparation" pas une station de lavage, le nettoyage relève d'une tache courante que chaque propriétaire est en mesure de réaliser lui-même (désolé mais je suis un peu maniaque)
- les personnes qui ne respectent pas les rendez-vous, c'est d'ailleurs pour cela que je travaille désormais sans rendez-vous car la majorité ne respecte jamais les horaires, voir ne vient même pas sans prendre la peine de prévenir
- les mensonges, notamment quand on m'affirme des choses alors que des marques ou traces prouvent le contraire (je tiens ça de mon ancienne profession) ou qu'on me cache une précédente intervention et que cela perturbe le diagnostic et fait perdre du temps pour rien. Mon franc parlé peu parfois surprendre, mais je préfère la vérité directe au mensonge ou au détour pour la cachée!